Alors que la définition de la vitesse est celle-ci: « distance parcourue pendant l’unité de temps », au tennis de table, il y a plusieurs « vitesses », tout dépend de quoi on parle. Voici ce qu’il faut entendre quand on parle de « vitesse » au tennis de table.
1) Le « moment du contact » balle-raquette, qui, s’il intervient tôt, permet d’augmenter la vitesse de l’échange, « jouer vite », jouer près du rebond. Cette vitesse va obliger l’adversaire a moins de temps pour s’organiser en face.
Prendre la balle tôt est souvent gage de réussite
2) La « vitesse d’exécution motrice », ou vitesse d’exécution est la capacité du joueur à communiquer de la vitesse à la balle. Pour une bonne vitesse d’exécution, l’accent doit être mis très tôt sur l’utilisation des segments courts (main et avant-bras), apprendre la progression « du lent au rapide », c’est à dire l’accélération gestuelle au bon moment.
3) La « fréquence gestuelle » est la capacité a répéter une action dans les délais le plus court possible…
Cette action peut être à la fois une coup technique ou alors un déplacement.
Au panier de balle, en situation dite de « survitesse », l’entraîneur fixe des objectifs et incite le joueur à tenir sur une fréquence de distribution très élevée.
4) La « vitesse de réaction » est la capacité du joueur à percevoir, analyser, et traiter une information dans un laps de temps très court. Augmenter cette vitesse signifie perdre un minimum de temps pour être plus efficace.
Evidemment, l’entraîneur travaille cela très tôt dans la formation de ses joueurs, avec des réactions à des signaux de quelques nature que ce soit. Il doit également apprendre la lecture de l’effet, des trajectoires, et l’OBSERVATION, chose primordiale pour une bonne analyse.
5) La « vitesse de déplacements » doit etre travaillée régulièrement, être bien placé contribue toujours à la réussite et l’efficacité du coup joué, l’adversaire n’ayant de cesse que de jouer hors de notre « zone d’habilité »
L’écart entre les jambes, la tonicité des appuis, la bonne flexion des jambes, la répartition du poids du corps, ainsi que le gainage du bassin permet d’augmenter cette vitesse de déplacements, l’entraîneur veillant à se ménager des moments spécifiques de travail physique.
L’entraîneur devra travailler cette vitesse au seuil de compétence maximale, c’est à dire la vitesse maximale à laquelle le joueur reste efficace, souvent en début de séance, quand la fraîcheur physique est à son maximum.
Pour conclure, on peut dire que les paramètres constitutifs de la « vitesse » au tennis de table sont multiples, ils sont indépendants les uns des autres, mais participent a un ensemble qui se doit d’etre cohérent.
L’entraîneur devra travailler tous les aspects de la vitesse dès le plus jeune âge afin de ne pas occulter un des aspects. Il devra veiller également à rester dans un logique de jeu, et faire en sorte que ce travail spécifique de vitesse soit intégré à des séquences de jeu et pourquoi pas à une logique tactique.
28 janvier 2018 at 09:40
Thanks a lot, very informative post .
best ping pong paddle
21 janvier 2019 at 22:17
bravo pour cette superbe vidéo!!! Je ne connais personne et pourtant j’ai bien ri! Un travail énorme! ça donne des idée pour mon club de tennis!
Mercipourle bon moment!
Corinne